FRANCE

 

 

 ORDRE ROYAL ET MILITAIRE DE SAINT-LOUIS. (1693-1830).

Premier ordre de mérite français, il fut créé par le roi Louis XIV en avril 1693. Par cette création, le roi allait permettre à des officiers non nobles d'acquérir, par leur bravoure au combat, un titre de chevalier, tout comme un officier noble. Transformé en Décoration militaire le 1 janvier 1791, aboli le 15 octobre 1792 à la suite de la chute de la royauté, il continuera à être distribué par Louis XVIII pendant l'émigration. Rétabli lors de la Restauration, il sera définitivement supprimé en 1830.

L'Ordre de Saint-Louis comportait trois classes: chevalier, commandeur et grand-croix.

L'insigne se portait suspendu à un ruban rouge feu.

* M.M. pp. 85 et ss.; OSC pp. XXII et ss., pp. 157 et ss; ASR 2 pp. 5; CB p. 21 et ss.; AS3 p. 30.

 

Brevet de chevalier de Saint Louis de J.F.E. Lecertain.

Parchemin; 53 cm X 28 cm. [338]

Lettres de chevalier de l'Ordre Militaire de Saint-Louis en faveur de Jean François Etienne Lecertain. Données à Versailles le 12/11/1784 et signées Louis et le Conseiller secrétaire d'état et des commandements et finances responsable du Département de la Guerre.

J.F.E. Lecertain sert dès le 12 avril 1767 comme aspirant puis élève; il est successivement lieutenant au corps d'artillerie de France puis capitaine d'une compagnie d'artillerie détachée aux Iles-du-Vent, et enfin, au moment de sa nomination dans l'Ordre, capitaine en premier ayant rang de major au régiment du corps royal de l'artillerie des Colonies. (1784).

 

Attestation de restitution d’une croix de l’Ordre de Saint-Louis.

Papier partiellement imprimé ; 32.7 cm X 22 cm. [395]

Sous la représentation de l’avers et du revers d’une croix de Saint-Louis à pointes bouletées, le texte suivant, partiellement manuscrit :

Je soussigné Commissaire Ordonnateur des Guerres, / Premier Commis du Département de la Guerre, / Secrétaire-Général-Greffier-Intendant et Garde des / Archives de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, / reconnais qu’en exécution de l’article 10 de / l’Ordonnance du Roi du 21 Août 1779, concernant / l’Ordre de Saint-Louis, M. de Gilibert / m’a remis la Croix dont feu Mr. Féréol Dorival / Lieutenant Colonel mort à l’hôtel Ral des Invalides / était décoré, en qualité de Chevalier / dudit Ordre.

A Versailles, ce 23 juillet 1783.

Mr Féréol-Dorival fut fait chevalier de Saint-Louis en 1748, étant alors capitaine au régiment Royal-Artillerie, bataillon de Bourque-Felden.

 

Lettre de nomination.

Papier, 24.3cm X 36.5cm. [298].

Lettre de nomination comme chevalier de l'Ordre de Saint-Louis de Sylvestre-Louis-Charles du Roy de Bliquy, donnée à Versailles le 15 février 1789 par le roi Louis XVI.

Fils de Jacques, capitaine et chevalier de Saint-Louis, né à Mons en 1745 et décédé à Blicquy en 1826, Sylvestre-L.-C. du Roy de Blicquy  fut capitaine au régiment Dauphin; chevalier de Saint -Louis, membre des Etats du Cambraisis, seigneur de Blicquy, Morcourt et Cuvilliers, membre des Etats Provinciaux du Hainaut siégeant au corps équestre de 1817 à sa mort.

Croix de chevalier. Demi-taille.

Réduction de 30 mm d'une croix de chevalier. Epoque fin XVIII°. [113].

Un autre exemplaire même époque, variante de centres. [475]

Croix à pointes sans boules; anneau cannelé.

Avers: Effigie de Saint Louis entourée de la légende: "LUD. M. INST. 1623.".

Revers: Epée passant dans une couronne, le tout entouré de la légende: "BELL. VIRTUTIS PRAEM.".

 

Brevet et lettre de réception dans l'Ordre.

Vélin 40,8 cm X 31,8 cm.; papier 17 cm X 22 cm. [311]

-Brevet n° 8519 / 2° série sur vélin attribué à Florian J.M.A. Daën de Kménénan, ancien officier. Donné à Paris le 22 mai 1816. Porte la signature de Louis XVIII (griffe). Manque le sceau.

-Lettre de réception dans l'ordre, du même, signée le 12 août 1816 par le comte de Plouer, ancien lieutenant-colonel de cavalerie commandant la Garde nationale de Saint-Malo et de Saint-Servan.

 

Avis de nomination et lettre de réception.

Papier partiellement imprimé. 30,7cm X 41,5cm.; papier. 30,7cm X 41,5cm. [370].

- Lettre d'avis de nomination dans l'Ordre de Saint-Louis de Roland-Hugues-Jean-Baptiste de Payen de Chavoy, ancien officier, datée de Paris le 18 janvier 1815.

-Certificat de réception dans l'Ordre de Saint-Louis de R.H.J.B. de Payen de Chavoy par Jean Anthénor de la Bellière-Chavoy, chevalier de Saint-Louis et major d'infanterie, donné à Avranches le 16 février 1815; avec petit sceau plaqué en cire rouge

 

Ordonnance accordant la Croix de Saint-Louis aux maréchaux de France.

Papier, 4 pages. 31.5 cm X 19.7 cm. [398]

Copie conforme signée par le Ministre de la Guerre, le lieutenant-général comte Dupont de l’ordonnance royale du 1 juin 1814 accordant la croix de chevalier de Saint-Louis à Messieurs les Maréchaux de France ci-après nommés : Mr le Maréchal Moncey, duc de Conegliano / Jourdan / Massena duc de Rivoli / Augereau duc de Castiglione / Soult duc de Dalmatie / Brune / Mrtier duc de Trévise / Ney duc d’Elchingen / Victor duc de Bellune / Marmont duc de Raguse / Macdonald duc de Tarente / Suchet duc d’Albufuera, / Gouvion-Saint-Cyr / Lefèvre duc de Dantzig / Pérignon ; aux lieutenants-généraux Compans, Curial, Drouet, Decaen, Dessoles, Gazan, Gérard, Grenier,Lauriston, Ledru des Essarts, Leval, Lecourbe, Marchand, Maison, Mathieu, Michaud, Ricard, Souham, Vilatte, Friant, Vignolle, Belliard, Bordesoult, Doumere, Kellerman, Lagrange, Latour-Maubour, Milhaud, Nansouty, Pajol, Sebastiani, Sorbier, Dulauloy, Marescot, Rogniat ; aux chefs d’administration militaire Denniée, inspecteur en chef aux revues, intendant de la maison militaire du roi, Marchant, intendant général de l’armée et enfin au ministre de la marine, le baron Malbouet.

Tous ces décorés devront être reçus par le ministre de la guerre.

Ces nominations ne sont pas mentionnées dans l’ouvrage de Colleville et Saint-Christo.

 

Croix de Chevalier de Saint-Louis

Or et émaux. 37 mm X 36.5 mm. Epaisseur maximum 5 mm. [420]

Croix des premières années de la Restauration, à pointes non bouletées, poinçonnée au coq (1809-1819) au revers du fleuron de suspension de l’anneau cannelé.

Ruban postérieur.

 

Lettres de chevalier de l’Ordre de Saint-Louis.

Parchemin. 31 cm X 40.5 cm. [433].

Rare modèle de brevet portant la signature autographe du Roi Louis XVIII et un sceau sous papier aux armes de France du Ministère de la Guerre.

Ce document, daté du 15 octobre 1814, attribue la croix de chevalier de l’Ordre au sieur Louis, baron de Plessen, chef d’escadron au régiment de Berry-Lanciers.

Cette nomination n’est pas mentionnée par Colleville et Saint-Christo.


MEDAILLON DES DEUX-EPEES.

Première distinction française attribuée aux bas-officiers et soldats, le Médaillon des Deux-Epées est créé par ordonnance du 16 avril 1771. Appelé parfois Médaillon de Vétérance, il récompensait vingt-quatre années de service. Il survivra à la suppression des décorations de 1793 et sera également attribué par la Convention aux officiers, sous-officiers et soldats. Cette distinction disparaîtra au début du Directoire, vers 1795.

* ASR2 pp. 25 et ss.

 

Brevet du Médaillon des Deux-Epées. An 2.

Vélin, 34cm X 28cm. [278].

Brevet républicain, dit du 4° type, attribué à Denis Rossignol, maréchal des logis de gendarmerie. Donné à Paris le 26 nivôse an 2 et portant la griffe du Ministre de la Guerre Bouchotte; il fut en fait délivré comme duplicata d'un brevet du type de la monarchie constitutionnelle décerné le 8 mai 1792 et qui, suite au décret du 28 brumaire an 2, avait dû être détruit parce qu'il portait les insignes de la royauté.


DECORATIONS REVOLUTIONNAIRES.

Après la prise de la Bastille (14 juillet 1789), les "Vainqueurs" reçurent deux types de décorations selon qu'ils étaient du régiment des gardes-françaises ou bourgeois.

Le 5 août 1789, le comité militaire de l'Assemblée communale de Paris proposait la création d'une médaille d'or communale pour les gardes-françaises ayant participé à la prise de la Bastille. Cette distinction fut créée par arrêté du 1 septembre suivant. Elle consistait en un losange en or suspendu à un ruban aux couleurs de la ville. En 1832, la Monnaie, qui avait conservé les coins, en réalisera une refrappe pour les survivants ayant perdu leurs insignes.

Le 19 juin 1790, l'Assemblée Nationale accorde aux vainqueurs de la Bastille une couronne murale suspendue à un ruban blanc et rouge.

Ces deux décorations seront accompagnées d'un brevet; elles seront supprimées en 1793, tombant sous le coup du décret du 20 août.

 

Losange des gardes-françaises.

Refrappe en argent (36 mm / 26 mm; épaisseur: 2 mm) de la médaille d'or communale des gardes-françaises. [117].

Avers: Chaînes brisées, cadenas ouvert et boulets. En bordure du losange: "LA LIBERTE / CONQUISE / LE / 14 JUILLET 1789."

Revers: Epée en pal traversant une couronne de chêne et de laurier. En bordure du losange: "IGNORANT NE / DATOS NE / QUISQUAM / SERVIAT ENSES."

*ASR1 pp. 21 et ss.


LES ARMES D'HONNEUR.

L'article 87 de la Constitution de l'an VIII prévoyait, "pour les guerriers qui avaient rendu des services éclatants en combattant pour la République", des armes d'honneur garnies en argent; l'arrêté du 4 nivôse an VIII (25 décembre 1799) règle le mode et la nature des récompenses nationales à décerner aux militaires.

Il a été attribué 1.854 récompenses nationales de ce type, accompagnées d'un brevet, dont 784 fusils d'honneur.

 

Brevet d'Honneur.

Parchemin partiellement imprimé; 41 cm X 33 cm. [452].

Ce brevet attribue un fusil d'honneur au citoyen Anne Grand, sergent à la 6° légère, pour sa conduite distinguée et sa bravoure éclatante "à l'affaire de Maringo; où ce brave militaire, après avoir reçu une blessure assez grave à la cuisse s'est encore battu avec intrépidité pendant quetre heures.".

Signé à Paris le 23 frimaire an IX par Bonaparte, Hugues Maret et A. Berthier.

Né le 11/07/1771 à Chabanais (Charente), Anet Grand est soldat le 21/09/1791 dans le 1° bataillon de la Charente, puis passe au 5° bataillon et de là dans la 6° demi-brigade légère devenue ensuite 6° régiment d'infanterie légère; campagnes de 1792 et 1793 à l'Armée du Nord; caporal le 17 avril 1793, sergent le 17 août suivant; à l'Armée de l'Ouest de l'an II à l'an VII, puis à l'Armée d'Italie (campagnes des ans VIII et IX); blessé d'un couip de feu à la jambe gauche à Marengo; nommé sergent-major le 27 vendémiaire an IX, reçoit un fusil d'honneur le 23 frimaire suivant; sous-lieutenant le 21 nivôse an X; classé comme membre de droit dans la 12° cohorte de la Légion d'Honneur; sert au camp de Montreuil pendant les ans XII et XIII. A la Grande Armée en Autriche et en Prusse (1805 - 1806), il obtient le grade de lieutenant le 31 mai 1806. Campagne d'Espagne dans le corps du général Dupont; prisonnier de guerre à Baylen le 22 juillet 1808, rentré en France le 7 juin 1814; campagne de 1815 à l'Armée des Alpes. Mis en non activité après Waterloo, puis à la retraite le 8 aôut 1816. (Fastes de la Légion d'Honneur, t. 2, (1843), p. 22).


ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR.

Depuis longtemps, Bonaparte songeait à "la création d'une distinction qui serve de récompense à la bravoure militaire et au mérite civil." Le décret du 29 floréal an 10 (19 mai 1802) allait concrétiser cette idée en créant la Légion d'Honneur.

Organisée d'abord en quatre grades (Légionnaires ou Chevaliers, Officiers, Commandants et Grands-Officiers), elle se voit adjoindre une dignité suprême, celle de Grand-Aigle le 10 pluviose an 13.

L'insigne, dessiné par Louis David, se présente sous la forme générale d'une étoile à cinq rayons doubles émaillés de blanc reliés par une couronne de chêne et de laurier. Le centre de l'avers présente l'effigie laurée de l'Empereur et celui du revers, l'aigle impériale avec la devise de l'ordre: "Honneur et Patrie".

Le ruban est rouge.

On peut, sous l'Empire, distinguer cinq grands types d'insignes, chacun étant susceptible de variantes de style selon les orfèvres fabricants: un premier type sans couronne, un deuxième type avec couronne à douze palmettes apparu suite à un décret du 12 avril 1806, un troisième type avec couronne à huit palmettes apparu en 1808, un quatrième type (vers 1811) dans lequel les pointes des branches sont garnies de boules, enfin, un cinquième type, pendant les Cent-Jours, où apparaît une pampille de ruban à la jonction des branches de chêne et de laurier.

Par la suite, couronne et centres seront modifiés suivant les régimes politiques, mais jusqu'à nos jours, la forme générale a été conservée.

* LH; MM pp. 178 et ss.; CB pp. 49 et ss.; AC; BMCD; AS3 pp. 74 et ss.

 

Prestation de serment du général Campredon.

Papier. 31,2 cm X 20 cm. [194].

Accusé de réception du procès-verbal de la prestation de serment du général Campredon, signé par Lacépède à Paris le 12 ventôse an 12.

Le général de division J.D.M. de Campredon, commandant de la Légion d'Honneur le 25 prairial an 12, sera par la suite Grand-Croix de l'Ordre des Deux-Siciles (1808), chevalier (1814), commandeur (1823) puis grand-croix (1827) de l'Ordre du Mérite Militaire, baron d'Empire (1810) et grand-officier de la Légion d'Honneur (1814).

 

Lettre de sollicitation du général Franceschi.

Papier. 33,5 cm X 21,8 cm. [238].

Lettre datée d'Aix-la-Chapelle le 2 messidor an 12 (24 juin 1804), du général Franceschi à Joseph Bonaparte par laquelle il sollicite le grade de commandant de cohorte de la Légion d'Honneur.

Le général J.B.M. Franceschi (1766-1813) sera nommé commandant de la Légion d'Honneur pour prendre rang dans l'Ordre à la date du 14 juin 1804 et baron d'Empire en 1810.

 

Médaille de la fondation de la Légion d'Honneur.

Médaille en plomb. [226]

Par Andrieu et Jaley, elle commémore la fondation de l'Ordre de la Légion d'Honneur.

Avers: tête laurée de Napoléon, à droite.

Revers: l'étoile de la Légion d'Honneur avec la devise de l'Ordre et l'inscription: AUSPICE NEAPOLEONE GALLIA RENOVATA..

* LB n° 310._

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Premier type.

Etoile de chevalier en argent. [330].

 Modèle du premier type à petite tête sur fond rayonnant.

Anneau lisse. 39 mm.

 

Le maréchal Jourdan.

Lithographie de Delpech. 32cm X 43cm. [106].

Portrait du maréchal Jourdan en uniforme de maréchal d'Empire (1804) et portant les insignes de Grand-Aigle de la Légion d'Honneur.

Le maréchal Jourdan était chef de la 16° cohorte (Piémont).

 

Lettre du Duc de Brunswick relative à la Légion d'Honneur.

Papier, 184 mm X 225 mm. [434].

Lettre datée d'Halberstad, le 22 avril 1805: "Je viens de recevoir les marques que l'orgueil et la vanité firent naître, et dont la faiblesse est souvent forcée de se décorer (…) il me reste à vous prier de faire l'amplette d'une boîte pour Mr de la Forêt du prix de celle que le d. Ferdinand lui a donnée. Vous aurez la bonté de m'instruire du prix exact et du nom du marchand pour que je puisse tout de suite, de Bronswic, lui faire passer le paiement, et vous ajouterez à toutes vos complaisances celle de remettre ce cadeau au Ministre de France en y ajoutant des phrases obligeantes de ma part. On dit que le marchl Bernadotte va assister aux revues de Berlin et se rendre de là à celles de Magdebourg; si vous en apprenez quelque chose, vous m'obligerez beaucoup en m'avertissant de cette visite; tandis qu'on renverse et crée des thrones, nous sommes aux aguets pour connaître les plans de voyages que les prêteurs de la grande nation se proposent de faire chez les nations amies. Je suis bien loin de faire des observations sur la sortie et la soudaine rentrée de la flotte de Brest, mais si l'on n'a voulu que manoeuvrer, on dirait presque que la manœuvre a été dérangée par la présence de la flotte ennemie. (…)."

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Deuxième type.

Etoile de chevalier en argent. 57mm X 35.5mm. [209].

Dans le style du premier type à grosse tête modifié par adjonction d'une couronne bi-articulée à douze palmettes. Feuillage de laurier uniquement. Anneau lisse. Ruban à deux couleurs: Légion d'Honneur et Couronne de Fer d'Italie.

Etoile de la Légion d'Honneur. Deuxième type.

Etoile de chevalier en argent à couronne soudée. 52mm X 35mm. [295].

A: Grosse tête sur fond rayonnant. Anneau lisse à deux poinçons.

 

Recommandation pour une promotion dans l'Ordre.

Papier filigrané au profil de l'Empereur. 31.5 cm X 21 cm. [391].

Lettre du Prince Borghèse Aldobrandini, Grand Dignitaire de l'Ordre de la Couronne de Fer, colonel du 4° régiment de cuirassiers, au Grand Chancelier de la Légion d'Honneur pour appuyer la demande de quatre étoiles pour des officiers de son régiment, entre autres le premier chef d'escadron Murat Sistière.  Datée d'Erlang le 18 octobre 1808.

Michel François de Sistière, baron puis comte de Murat, (1765-1825), blessé à Essling et à Wagram, colonel en 1809, officier de la Légion d'Honneur, général de brigade en 1813, fut créé chevalier de Saint-Louis le 13 février 1815.

François Borghèse, Prince Aldobrandini, frère du Prince Camille, fut Grand Dignitaire de l'Ordre de la Couronne de Fer, Grand Croix de l'Ordre de la Réunion le 3 avril 1813 et Chevalier de Saint-Louis le 24 octobre 1814.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Troisième type.

Etoile de chevalier en argent. 57mm X 36mm. [297].

Modèle d'orfèvre présentant une étoile plus épaisse et une grosse couronne à huit fleurons (orfèvre Coudray à Paris ?). Poinçon sur l'anneau cannelé.

 

Le Procureur impérial Caron et la Légion d'Honneur.

Feuillet imprimé. 32 cm X 10,7 cm. [293].

En-tête représentant une étoile de la Légion d'Honneur du premier type.

Pièce en vers écrite à l'occasion de la nomination dans la Légion d'Honneur du Procureur impérial Caron. Boulogne, 1810.

 

Lettre-brevet d'officier de la Légion d'Honneur.

Papier partiellement imprimé. 31,5 cm X 20,4 cm. [210].

Lettre de désignation comme officier de la Légion d'Honneur du colonel O'Meara, signée par le Grand Chancelier de Lacépède à Paris le 18 juillet 1809.

Guillaume O'Meara (1764-1828) sera fait baron de l'Empire le 15 août 1809 et général de brigade en 1813. Chevalier de Saint-Louis depuis 1793, il sera aussi commandeur de l'Ordre militaire de Charles Frédéric de Bade.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Troisième type modifié.

Etoile de chevalier de la Légion d'Honneur en argent. 55 mm X 36 mm. [101].

Troisième type à centres Seconde Restauration. Poinçon au faisceau de licteur.

 

Dossier du commandant Joseph Blanc, officier de la Légion d'Honneur.

Ensemble de douze documents sur papier. [400, partim]

Voir aussi sous la rubrique Couronne de Fer d'Italie, le dossier de son frère, Syphorien.

1. Nomination à l'emploi de capitaine au 36ème d'infanterie, signée par le Comte d'Hunebourg à Paris le 1 avril 1809.

2. Information de la nomination comme membre de la Légion d'Honneur, signée par Berthier à Compiègne le 5 septembre 1811.

3. Lettre circulaire signée par Lacépède, portant autorisation de porter le ruban de l'ordre en attendant la remise officielle de l'Aigle.

4. Note portant communication du numéro du brevet de membre de la Légion d'Honneur.

5. Nomination au grade de chef de bataillondans la ligne pour servir comme capitaine dans les bataillons bis de la Vieille Garde; fait à Paris le 3 février1813 et signé par le Duc de Feltre.

6. Information de la nomination comme officier de la Légion d'Honneur, signée par Berthier à Paris le 21 novembre 1813.

7. Duplicata de la lettre-brevet d'officier de la Légion d'Honneur signé parc Lacépède et authentifié sous la Première Restauration par le maire de Saint-Maurice.

8. Certificat de maintient en jouissance du traitement de non activité délivré à Paris le 24 juillet 1819.

9. Lettre d'envoi du brevet d'officier de la Légion d'Honneur du type Restauration; Paris, 6 août 1821.

10. Demande de renseignements pour un certificat de vie; Grande Chancellerie, Paris, 24 août 1822.

11. Extrait de la liquidation de pension portant mention des états de service; Monarchie de Juillet.

12. Lettre circulaire portant mention du montant d'une pension viagère de retraite de 2.130 francs. Paris, 10 janvier 1832.

Né à Saint-Maurice, Drôme, le 30 mai 1773, Joseph Blanc entre à la 17ème légère le 2 août 1792. Lieutenant le 2 août 1793, il démissionne le 17 mars 1796 après avoir fait campagne dans les Pyrénées Orientales et à l'Armée des Alpes. Lieutenant au 1er bataillon auxiliaire de la Drôme incorporé dans le 4ème de ligne le 4 juillet 1800 (Armée d'Italie); en réforme du 22 octobre 1800 au 11 avril 1808. Lieutenant au 4ème de ligne à nouveau le 12 avril 1808 puis au 30ème de ligne le 16 juin de la même année. Capitaine au 36ème de ligne le 27 mars 1809; blessé le 23 avril 1809 devant Ratisbonne. Chevalier de la Légion d'Honneur le 26 août 1811; blessé le 22 juillet 1812 à la bataille des Arapilles. Chef de bataillon pour servir comme capitaine dans les bataillons bis de Vieille Garde le 29 janvier 1813; au 1er voltigeurs de la Garde le 12 février 1813. Campagnes de 1809 à 1814 en Allemagne, Espagne et à la Grande Armée. Blessé le 26 août 1813 à Dresde et le 29 janvier 1814 à Brienne. Officier de la Légion d'Honneur le 28 novembre 1813. Au régiment de chasseurs de la Garde Royale le 1 juillet 1814; au 1er Chasseurs à pied le 1 avril 1815; campagne de 1815 à l'Armée du Nord. En demi-solde le 18 octobre 1815 et retraité le 12 août 1831.

 

Certificat d'existence du général Soult.

Papier, 31.2 cm X 20.6 cm. [231].

Certificat d'existence du général de brigade P.B. Soult, officier de la Légion d'Honneur, destiné à la trésorerie de la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur, daté de Grenade le 1 janvier 1812.

Frère du maréchal, le général Soult sera promu grand-croix de la Légion d'Honneur en 1831.

 

Lettre-circulaire (1812).

Papier imprimé, partiellement manuscrit. 31 cm X 20,5 cm. [467]

Lettre adressée par le Grand Chancelier, probablement aux chefs de corps, afin de demander communication des décès, promotions, cessations d’activité et passages dans d’autres corps des militaires décorés de la Légion d’Honneur.

Daté de Paris le 29 juillet 1812.

Portrait d'un officier décoré de la Légion d'Honneur.

Huile sur toile. 17 cm X 22 cm. [157].

Petit portrait d'un officier (des chasseurs à pied de la Garde?) portant une croix de chevalier de la Légion d'Honneur.

 

Dossier Crooy.

Ensemble de trois documents. [404].

a) Lettre brevet de chevalier de la Légion d'Honneur. Papier partiellement imprimé; 20,5 cm X 31,7 cm. Signé à Paris le 2 septembre 1812 par le Grand Chancelier Ministre d'Etat Lacépède, en faveur de "Monsieur Crooy, Chevalier de la Légion d'Honneur, Chevalier de l'Empire, Capitaine dans le 11° régiment de hussards."

b) Lettre de la chancellerie de l'Ordre Militaire de Guillaume. Papier partiellement imprimé; 20,5 cm X 24,5 cm. Signé à Bruxelles le 21 octobre 1816 par le général Janssens prévenant le major Crooy de ce que "Sa Majesté Très Chrétienne vous a de nouveau confirmé comme chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur et que Notre Souverain vous autorise à en porter la décoration, telle que la forme en a été décrétée par S. M. T. C. pour ceux de ses sujets, qui sont revêtus de cette marque de distinction."

c) Brevet de la Légion d'Honneur; vélin 37 cm X 44,2 cm. Signé à Paris par le Grand Chancelier Mac Donald le 15 octobre 1817, admettant "le sieur Crooi Louis, Jacques, Adolphe, né le sept juillet mil sept cent quatre vingt sept à Tongres, major au service de sa majesté le Roi des Pays-Bas"  comme chevalier de la Légion d'Honneur "à dater du deux septembre mil huit cent douze"

L. A. J. Crooy entra au service en Hollande en 1800 comme cadet au régiment de hussards. En 1805, il était sous lieutenant des hussards hollandais dans les troupes bataves jointes au 2° corps français en Autriche. Il participe à la campagne de Prusse. Premier lieutenant en 1807; capitaine en 1809. A l'annexion de la Hollande par l'Empire, il passe avec son grade au 11° régiment de hussards de l'armée française avec lequel il part en Russie où il est fait prisonnier. Rentré aux Pays-Bas en 1814, étant chevalier de la Légion d'Honneur depuis le 2 septembre 1812 (notons que le titre de chevalier de l'Empire qui lui est attribué sur son premier brevet ne semble pas avoir fait l'objet d'attribution de lettres patentes), il y prend du service et est nommé commandant au régiment de dragons n° 5. Combat à Waterloo et est fait chevalier de l'Ordre Militaire de Guillaume, étant adjudant-major, le 18 juillet 1815. Major en 1816, passe au régiment de dragons n° 4 en 1819, est  nommé lieutenent colonel en 1826 et colonel commandant ce régiment en 1830. Démissionne du service des Pays-Bas en 1830; entre au régiment de cuirassiers belges en formation à Liège en novembre 1830, mais se retire du service en décembre. Pensionné en 1835, il décède en 1842.( cf Mémoires de J. B. Dumonceau, tome III, p. 431 n. 1; F. Bernaert: Fastes militaires des Belges au service de la France, p. 20; H. Vigneron: La Belgique militaire, t.2, p.396).

Est-ce le même que celui cité sous le nom De Crooy in Le Livre d’Or de l’Ordre de Léopold, t.2, p.94 ?

Portrait d'un officier décoré de la Légion d'Honneur.

Huile sur toile. 89 cm x 79.5 cm. [248].

Officier portant une étoile de chevalier sur un habit bleu à collet et revers verts, boutons dorés au chiffre 24, épaulette et contre-épaulette dorées.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Cinquième type.(?).

Argent. Anneau strié. Ruban. 61 mm X 37 mm. [362].

Etoile de chevalier du 5° type avec boules et pampilles (Cent-Jours).

Etoile de la Légion d'Honneur. Cinquième type.

Argent, 48 mm X 30 mm. [195].

Etoile en réduction demi-taille d'un cinquième type en argent. Poinçon au faisceau de licteur sur l'anneau.

 

Plaque de Grand Aigle de la Légion d'Honneur.

H.: 86 mm; diamètre du centre: 33 mm. [358].

Plaque de Grand Aigle ou de Grand Officier en broderie et paillettes d'argent; centre entièrement métallique, en trois parties. Le cercle portant la devise est orné de six abeilles et d'une étoile.

Au revers, l'étiquette du fabricant viennois: "André Alckens / bourgeois et brodeur / de la Cour Imp. Roy. / à Vienne / loge au Faubourg Maria / Hilf près de la dite Eglise / à l'étoile blanche / N° 15.

cf. chapitre "Russie. Ordre de Saint-André".

*AS3 p.276

 

Napoleone.

Gravure dessinée et gravée par Calamatta d'après le plâtre original moulé à Sainte-Hélène par le docteur Antomarchi. (1834).

Autour du masque lauré de l'Empereur, le grand cordon de la Légion d'Honneur et l'épée de l'Institut.

 

Almanach impérial. Exemplaires de 1809 et de 1812.

Livres. [185].

Ils contiennent les noms des titulaires des trois premières classes de la Légion d'Honneur classés par date de nomination, ainsi que les noms des Français décorés des classes supérieures d'ordres étrangers: Couronne de Fer d'Italie; Fidélité et Mérite Militaire de Bade; Saint-Hubert, Mérite Militaire, Saint-Georges et Lion de Bavière; Ordre du Christ du Brésil; Ordre de l'Eléphant et Danebrog de Danemark; Toison d'Or et Charles III d'Espagne; Ordre Royal de Hollande; Ordre des Deux-Siciles; Soleil de Perse; Aigle Noir et Aigle Rouge de Prusse; Saint-André et Saint-Wladimir de Russie; Saint-Henri, Aigle Blanc et Couronne de Saxe; Ordre Militaire de Pologne; Aigle d'Or, Mérite Militaire et Mérite Civil de Wurtemberg; Saint-Joseph de Wurtzbourg; etc...

 

Brevet de Grand'Croix de Lacépède.

53 cm x 43.5 cm. [333]

Brevet sur vélin partiellement imprimé, attribué "au sieur  de la Ville sur Illon, comte de Lacépède (Bernard-Germain-Etienne) (...) Membre de l'Académie Royale des Sciences, de la Société Royale de Londres etc, etc, l'un des Professeurs administrateurs de notre Museum d'Histoire naturelle".

Donné aux Tuileries le 16 août 1816 pour prendre rang à la date du 2 février 1805.

Pièce signée Louis, Macdonald et le secrétaire général de l'Ordre. Sceau sur papier de la Grande Chancellerie.

*AC p. 80.

Bernard Germain Etienne de Laville sur Illon, comte de Lacépède, né à Agen en 1756, mort à Epinay-sur-Seine en 1825, célèbre zoologiste, élève et continuateur de Buffon, fut député à l'Assemblée Législative, membre de l'Institut en 1795, président du Sénat et titulaire de la Sénatorerie de Paris. Grand Chancelier de la Légion d'Honneur en 1803, il quitte cette fonction lors de la première abdication. Aux Cent-Jours, il est nommé Grand Chancelier inamovible et Pair de France (confirmation de ce titre par le Roi en 1819). Comte de l'Empire en 1808, il quitte définitivement la Grande Chancellerie lors de la seconde abdication.

 

Brevet de chevalier. Seconde Restauration.

Vélin partiellement imprimé, avec sceau sur papier de l'Ordre. 44,1 cm X 37 cm. [460].

Brevet daté du Château des Tuileries le 26 septembre 1818, régularisant la nomination au grade de chevalier du 14 avril 1807 de Victor Dury, chirurgien major au régiment d'Auxonne, artillerie à pied.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Seconde Restauration.

Etoile de chevalier en argent poinçonnée sur la pampille. [266].

68 mm X 44 mm.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Seconde Restauration.

Réduction de 37 mm d'une étoile de chevalier de la Légion d'Honneur époque Seconde Restauration. [122].

Anneau cannelé. Sans poinçon.

 

Dossier Raimbaux. Monarchie de Juillet.

Deux documents sur papier. [225].

a) Ordonnance du roi Louis-Philippe nommant le sieur Raimbaux, directeur des mines du Grand Hornu, district de Mons (Belgique), chevalier de la Légion d'Honneur. Palais des Tuileries 4 avril 1841.

Papier partiellement imprimé avec timbre sec du Ministère des Travaux Publics. 30.8 cm X 20.2 cm.

b) Lettre d'accompagnement de l'ampliation de l'ordonnance royale adressée de Paris le 9 avril 1841 par le Sous-Secrétaire d'Etat des Travaux Publics.

Papier partiellement imprimé. 26.1 cm X 20 cm.

Emile Raimbeaux était le principal propriétaire des concessions du Grand-Hornu et du Grand-Buisson, dans le Borinage. Il dirigeait l'exploitation de ces deux charbonnages et participa à l'exploitation de houillères françaises. (Marles).

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Monarchie de Juillet.

Etoile de chevalier en argent, du type de la Monarchie de Juillet. [118].

70 mm X 46 mm.

 

Dossier Montesquiou-Fézensac.

Ensemble de quatre documents. [369].

a) Lettre d'avis de nomination du comte Anatole de Montesquiou, maréchal de camp, à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur. Ministère de la Guerre. Paris 21 avril 1831.

Papier, 21 cm x 31.5 cm.

b) Lettre d'avis d'attribution du traitement de Grand Officier de la Légion d'Honneur adressée au général comte de Montesquiou, Grand Officier de la Légion d'Honneur, à Paris. Grande Chancellerie. Paris 17 avril 1863.

Papier 21 cm X 30 cm.

c) Lettre relative aux insignes "à titre militaire" de commandeur de l'Ordre de Léopold de Belgique adressée par le Ministère belge des Affaires étrangères au lieutenant général comte de Montesquiou, Pair de France, chevalier d'honneur de S.M. la Reine des Français à Paris. Bruxelles 10 août 1844.

Papier 33.5 cm X 21 cm.

d) Lettre d'avis de nomination, par arrêté royal du 29 juillet 1857, au grade de Grand Cordon de l'Ordre de Léopold de Belgique du général comte de Montesquiou-Fézensac. Ministère des Affaires étrangères à Bruxelles.

Papier 20.8 cm X 33.2 cm.

Ambroise-Anatole-Augustin de Montesquiou-Fézensac (1788-1875), baron de l'Empire (1810), colonel (1813) et officier d'ordonnance de l'Empereur, chevalier d'honneur de la Duchesse d'Orléans (1823), maréchal de camp (1831), Pair de France (1841) était le deuxième fils du comte Anne-Elisabeth-Pierre, grand-chambellan de l'Empereur, et de L.-C.-F. Le Tellier de Louvois-Courtanvaux de Montmirail, gouvernante des Enfants de France.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Monarchie de Juillet.

Etoile de chevalier en argent. Réduction demi-taille de 47 mm. Poinçon sur la pampille. [267].

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Monarchie de Juillet.

Réduction en argent de 20 mm d'une étoile de chevalier. Manque le centre du revers. [123].

 

Etoile hybride. Monarchie de Juillet.

Réduction en argent de 31 mm d'une étoile de chevalier de la Monarchie de Juillet avec des centres Second Empire. [61].

Anneau cannelé.

 

Insignes de la Légion d'Honneur de la famille Margot.

Ensemble de trois croix. [368].

a) Etoile de chevalier de la Légion d'Honneur du type de la Monarchie de Juillet.

Poinçon sur la pampille. 65 mm.

Cette étoile a appartenu à Claude Margot, commandant de la place de Maubeuge.

b) Etoile de chevalier de la Légion d'Honneur (type de la Présidence) et photo de son titulaire, le capitaine d'artillerie Jean-Victor Margot, fils du précédent. Poinçon sur la pampille. 70 mm.

c) Etoile d'officier de la Légion d'Honneur (type de la Troisième République) en métal doré et ruban à rosette, et photo de son titulaire, le colonel d'artillerie Jules Margot, neveu du précédent. 59 mm.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Second Empire.

Etoile de chevalier en argent. Poinçon sur la pampille. 60 mm. [136].

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Second Empire.

Etoile d'officier en or. Ruban à rosette. Poinçons sur l'anneau et sur la pampille. 60 mm. [120].

Brevet de l'Ordre Impérial de la Légion d'Honneur.

Parchemin partiellement imprimé. 49 cm X 40.5 cm. [255].

Brevet de chevalier de la Légion d'Honneur attribué à Eugène-Emile-Oscar Ritter, lieutenant au 4° régiment de chasseurs, né le 21 juillet 1829 à Le Quesnoy (Nord).

Fait au Palais des Tuileries le 1 mai 1860 pour prendre rang à compter du 25 juin 1859.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Troisième République.

Etoile de chevalier en argent. Poinçon sur la pampille. 59 mm. [137].

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Troisième République.

Miniature de 21 mm d'une étoile de chevalier; boules ornées de petites pierres. [138].

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Troisième République.

Etoile d'officier en métal doré. Modèle de luxe à filet. Ruban à rosette. Poinçon sur la pampille. 61 mm. [268].

 

Légion d'Honneur et Palmes Académiques.

Chaînette en or supportant les miniatures d'une étoile de chevalier de la Légion d'Honneur (type Troisième République) et des Palmes Académiques. [140].

 

Plaque et Grand Croix de la Légion d'Honneur.

Plaque en argent, repercée et taillée à pointes de diamants. [124]

Grand cordon avec large rosette auquel est appendue une étoile de 79 mm. Poinçon sur la pampille. [125].

 

Croix d'officier 3ème République.

Etoile d'officier en vermeil. [435].

Modèle de luxe de la maison Arthus-Bertrand à Paris.

 

Etoile de la Légion d'Honneur. Cinquième République.

Etoile de chevalier en métal argenté. 59 mm. [127].


ORDRE IMPERIAL DES TROIS TOISONS D'OR.

L'Ordre des Trois Toisons d'Or fut créé par Napoléon à Schönbrunn le 15 août 1809. Il ajoutait ainsi aux deux Toisons d'Or existantes (Autriche et Espagne) celle du conquérant. Essentiellement militaire, bien que des chevaliers aient été nommés, l'Ordre fut supprimé en 1813 pour des raisons politiques diverses sans que les insignes en aient été distribués, et ses biens furent réunis à ceux de la Légion d'Honneur.

*AS3 p. 62; MM p. 264; LH n° 466 et ss.

Insigne de chevalier de l'Ordre Impérial des Trois Toisons d'Or.

Insigne de fabrication moderne d'après les projets et dessins d'époque de l'orfèvre Coudray.

Bronze doré, émaux et pierreries. 134 mm X 59 mm. [112].


ORDRE IMPERIAL DE LA REUNION.

Créé à Amsterdam le 18 octobre 1811 par Napoléon pour "récompenser les services rendus dans l'exercice des fonctions judiciaires ou administratives et dans la carrière des armes", cet ordre rassemblait dans son insigne les symboles des diverses parties du grand empire napoléonien: l'Aigle impériale, le Lion hollandais, les Flèches des provinces néerlandaises, le Lion de Florence, la Fleur de Lys étrurienne, les Tridents de Gênes et de Hambourg et la Louve romaine.

L'Ordre, qui ne fut plus décerné sous la Première Restauration, reprit force et vigueur pendant les Cent-Jours avant d'être aboli par ordonnance royale du 28 juillet 1815. Les titulaires durent renvoyer leurs insignes à l'Hôtel de la Monnaie où ils furent fondus au profit de la Légion d'Honneur.

L'Ordre de la Réunion comportait trois classes: chevaliers, commandeurs et grands-croix. L'insigne en or était suspendu à un ruban bleu ciel.

*LH n° 437 et ss.; AS3 pp. 64 et ss.; CB pp. 131 et ss.; MMW p. 23; JLS.

Insigne de l'Ordre de la Réunion.

61 mm X 33 mm. [299].

Insigne de chevalier en or, poinçonné à la tête de coq sur anneau lisse. Ruban bleu à bouffette.

Exemplaire de la collection Bourdier reproduit in CB p. 132 B.

 

Réduction d'un insigne de l'Ordre de la Réunion.

 Réduction de 26 mm X 14 mm en or d'un insigne de chevalier. Poinçon à la tête de coq (1809-1819) sur l'anneau cannelé. [312].

 

Promotions dans l'Ordre de la Réunion.

172 mm X 231 mm. [385].

Lettre sur papier à en-tête du Ministère de la Guerre relative à la nomination du général Boni et du colonel Fargeot comme chevaliers de l'Ordre de la Réunion.

Paris, le 8 octobre 1813.

François Bony (1772-1848), volontaire de 1793, fait les campagnes de la République et de l'Empire, est nommé chevalier de l'Empire le 20/06/1812. Général de brigade en 1813; blessé et fait prisonnier à Leipsig; chevalier de l'Ordre de la Réunion le 8/10/1813; chevalier de l'Ordre de Saint-Louis; combat à Waterloo; commandeur de la Légion d'Honneur le 20/03/1820.

 

Propositions pour la décoration de l'Ordre de la Réunion.

Papier. [386].

Etat nominatif des officiers proposés pour la décoration de l'Ordre de la Réunion émanant de la brigade du général Laczynski. Fontainebleau, avril 1814.

Sont proposés: le major Desvati (?), l'adjudant-major Héger, le capitaine aide-de-camp Rzetkowski, le lieutenant aide-de-camp Stawiski. Le nom du général Laczynski a été écrit en tête de liste d'une autre main.

Joseph Laczynski, officier polonais au service de l'Empire, fut nommé général de brigade en 1812.


NOBLESSE D'EMPIRE.

Lettres-patentes de comte de l'Empire.

Parchemin 61 cm X 47 cm. Grand sceau de l'Etat en cire rouge sur rubans de soie jaune. [83].

Lettres-patentes attribuant le titre de comte de l'Empire à "Pierre François Réal, commandant de la Légion d'Honneur, âgé de 51 ans, né à Chatou, département de Seine-et-Oise, conseiller d'Etat à vie." Donné à Bayonne le 24 avril 1808.

Signatures autographes de Napoléon et de Cambacérès.

P.-F. Réal (1757-1834), procureur au Châtelet avant la Révolution, commissaire du Directoire Exécutif (Police de Paris), Conseiller d'Etat (Section de Législation), un des principaux rédacteurs du Code civil, "spécialement chargé de l'instruction et de la suite de toutes les affaires relatives à la tranquillité et à la sûreté intérieure de la République" (affaires Pichegru, Moreau et duc d' Enghien), attributaire du 1° arrondissement de Police (Nord, Ouest et Est) en 1804, sorte de vice-ministre de la police; écarté à la Première Restauration, préfet de police aux Cent-Jours. Porté sur les listes de proscription après Waterloo, il s'exile aux Etats-Unis et ne rentre en France qu'en 1827.

 

Lettres-patentes de chevalier de l'Empire.

Parchemin; 52cm X 42 cm. [440].

Lettres-patentes données à Paris le 9 mars 1810 accordant le titre de chevalier à "Benoit Pistre, chef d'escadron au dix-huitième régiment de dragons, membre de la Légion d'Honneur, né le dix-huit décembre mil sept cent soixante quatre à Trévoux, département de l'Ain (…) lequel titre nous attachons à toujours aux biens indiqués dans notre décret du quatre juin mil huit cent neuf, lesquels consistent en une ferme dite Blanckenhainer Klostergau, bâtiments et dépendances, terres, prés, et jardins en dépendant, plus dixsmes, droit de pêche, terres labourables; le tout dépendant du baillage de Hersfeld, situé commune, canton et district de Hersfeld, département de la Werra"

Document signé Napoléon et Cambacérès.On remarquera que le règlement d'armoiries porte un palmier (…) accompagné de deux étoiles, alors que le dessin représent le palmier accompagné de deux croissants de lune.

Le chef d'escadron Pistre avait été blessé à Elchingen le 14 octobre 1805, à Austerlitz le 2 décembre de la même année et à Friedland le 14 juin 1807.

 

Lettre au prince Cambacérès.

Papier. [176].

Lettre adressée par un comte à l'archichancelier le remerciant de l'annonce de la nomination du signataire (non identifié) au titre de comte de l'Empire.

Paris, 27 janvier 1814.

 

Nomination au titre de comte du général Michel.

Papier partiellement imprimé. 330 mm X 215 mm. [95].

Extrait, signé par le duc de Bassano, des minutes de la Secrétairerie d'Etat: "Le général baron Michel est nommé comte de l'Empire."

Donné au Quartier Impérial de Saint-Dizier le 23 mars 1814.

Né en 1772, Claude-Etienne Michel entre au service comme volontaire en 1791. Campagnes à l'armée du Rhin, à l'armée de Sambre-et-Meuse; sert à l'expédition d'Irlande comme chef de bataillon, à l'armée de Batavie, à Saint-Domingue, à Austerlitz, en Prusse, Pologne; est à Eylau et Friedlandt, en Espagne et en Autriche (1809). Général de brigade commandant les grenadiers à pied de la Garde en Russie; campagne de Saxe; général de division en 1813; campagne de France. Commandant de la Légion d'Honneur (1813), comte de l'Empire (1814), chevalier de Saint-Louis (1814), il est tué à Waterloo étant colonel en second du 1° chasseurs à pied de la Garde.


DECORATION DU LYS, CROIX ET MEDAILLE  DE LA FIDELITE.

Créée le 26 avril 1814 par un ordre du jour du comte d'Artois sanctionné par le Roi Louis XVIII le 9 mai suivant, la Décoration du Lys était destinée aux gardes nationaux. Sa distribution fut par la suite largement étendue aux fonctionnaires et aux militaires de l'active. Les couleurs du ruban varient selon le département.

La Croix de la Fidélité fut créée spécialement pour la Garde de Paris, en remplacement de la décoration du Lys, le 5 février 1816 par le Roi Louis XVIII. Ruban en trois parties égales: bleu, blanc, bleu.

La Médaille de la Fidélité ou Médaille de Gand fut créée par Louis XVIII pendant son exil à Gand le 17 mai 1815 en faveur des volontaires qui l'y avaient suivi (essentiellement des étudiants des Ecoles de Droit et de Médecine qui, partis 800, n'arrivèrent que 50 à Gand).

* ASR1 pp. 69 et ss.; ASR p.63; CB pp. 137 et ss.; AS3 pp. 138 et ss.; MM p. 281.

Insigne du Lys.

Petit lys couronné, en argent. 28 mm. [121].

Ruban postérieur blanc bordé de bleu.

 

Lettre-brevet de la Décoration du Lys.

18.2 cm X 23.7 cm. [348].

Lettre d'autorisation de port en faveur de Mr. Alard, propriétaire, donnée à Paris le 26 novembre 1814. En-tête du Ministère de la Guerre.

Brevet de la Décoration du Lys (Garde Nationale de Paris).

Papier partiellement imprimé. 48 cm X 38 cm. [367].

Pièce en partie imprimée , avec bel encadrement gravé aux Armes de France, attribuée à Etienne Lasne, peintre et doreur sur bois, donnée à Paris le 3 décembre 1814. Griffe de Charles-Philippe d'Artois et signatures du duc de Montmorency et du général Dessolle.

Au verso, attestation du 9 mai 1816 signée par le duc de Clermont-Tonnerre et par le maréchal Oudinot.

Etienne Lasne, né à Dampierre (Doubs) le 19 septembre 1757, sert au régiment des Gardes Françaises de 1774 à 1782 puis au régiment de Poitou pendant 3 ans. Sergent-major au régiment de Soissonnais pendant 5 ans, il devient successivement sergent, sergent-major, sous-lieutenant, lieutenant, capitaine et enfin, commandant de la Garde Nationale de Paris en 1792. Il est blessé en défendant l'appartement de la Reine le 20 juin 1792; présent à la journée du 10 août 1792 pour la défense du Roi, il obtient le Médaillon de Vétérance en messidor an 3. (états de services écrits sur le brevet).

Des objets provenant de la famille royale emprisonnée au Temple furent offerts par ses descendants au Musée Carnavalet le 14 juin 1911. Leur liste est jointe au brevet.

Médaille de la création de la Croix de la Fidélité.

Médaille en bronze; 40 mm. [436].

Avers: Tête à droite du Roi Louis XVIII, entourée de la légende: "FIDELITE / DEVOUEMENT". Sur la tranche du cou: "ANDRIEU F.".

Revers: La croix présentée revers apparent, entourée de deux branches de lauriers. En dessous: "ANDRIEU F." et "PUYMAURY D."* CB p. 139.

Croix de la Fidélité. (Garde Nationale de Paris).

Croix d'argent émaillée de blanc, avec son ruban. 42 mm X 30 mm. [139].

Etoile d'argent à cinq pointes boutonnées et émaillées de blanc, la pointe principale dirigée vers le bas avec en opposition une fleur de lys couronnée à laquelle s'attache le ruban.

Avers: au centre, le profil de Louis XVIII entouré d'un cercle d'émail bleu portant la légende: "FIDELITE . DEVOUEMENT".

Revers: Au centre, une fleur de lys sur fond d'or avec en exergue, sur un cercle d'émail bleu: "12 AVRIL . 3 MAI 1814, 19 MARS . 3 JUILLET 1815."

Ruban en trois parties égales bleu, blanc, bleu.

Médaille de Gand.

Exemplaire doré monté sous verres à la mode anglaise, cerclé d'or.[407].

Créée à Gand le 17 mai 1815 par Louis XVIII pour récompenser le bataillon des Volontaires Royaux qui l’avaient suivi dans son exil (600 étudiants des Ecoles de Droit et de Médecine qui n’arrivèrent que 50 à Gand).

Cette médaille était en principe en argent formée de deux parties accolées retenues par un cercle d'argent et suspendue à un ruban blanc à trois rayures verticales bleues.

Avers: Effigie à droite de Louis XVIII entourée de la légende "LOUIS XVIII ROI DE France". Sous la tête: GALLE F.

Revers: Dans une couronne de chêne et de laurier: "FIDELITE".


LA FRANC-MACONNERIE SOUS L'EMPIRE.

 

La franc-maçonnerie, qui s'était mise en sommeil pendant les troubles révolutionnaires, reprit progressivement force et vigueur sous le Consulat et l'Empire. Les loges militaires attachées aux divers régiments de la Grande Armée participèrent grandement à sa propagation et à son réveil en Europe.

 

Diplôme de Maître Maçon.

Parchemin. [162].

Document délivré le 28 mars 1803 à Alain Lagarde par la Loge des Sincères Amis à Paris.

Insigne de la Loge des Amis Philanthropes.

Argent; ruban blanc et rouge à rosette.

La Loge des Amis Philanthropes fut créée à Bruxelles en 1798 grâce au concours des maçons de la loge militaire ambulante près la 66° demi-brigade.

 

Diplôme de Prince Rose-Croix.

Parchemin, avec sceau pendant dans son boîtier. [71].

Diplôme de Prince Rose-Croix délivré à un militaire par la Loge des Amis Fidèles de Napoléon à Barcelone en 1810.

 

Tableau d'une loge de Marseille.

Papier imprimé. [236].

Tableau (liste des membres) imprimé de la loge "L'Amitié et l'Impériale, Amis Fidèles de Napoléon réunis" à la date du 24 juin 1812.

 

Certificat d'initiation dans les prisons anglaises.

Papier, 195 mm X 313mm.

Certificat de communication du grade d'apprenti, en considération de la situation particulière, à Jean-Baptiste de Rivery, aspirant de la marine française et membre de la Lègion d'Honneur, natif de Rochefort et maintenan dans la prison de cette ville, daté de Tiverton, Devonshire, Angleterre, le 5 juin 1809.

Au verso, mention de son affiliation à la loge l'Austère Vertu sur le ponton L'Hector en 1811, de son initiation au grade de compagnon sur le même ponton et de la communication du 3ème grade au même endroit en 1812.

Insigne de la Loge "Le Septentrion".

La Loge du Septentrion à Gand fut fondée sous les auspices du Grand Orient de France le 2 avril 1811.


ASSOCIATIONS DE FRERES D'ARMES ET MEDAILLE DE SAINTE-HELENE.

A la chute de l'Empire, et surtout après 1830, les anciens soldats des armées napoléoniennes se groupèrent, dans de nombreux pays, en des associations de frères d'armes. Ainsi, il en exista en Belgique à Alost, Anvers, Ath, Audenarde, Bruges, Bruxelles, Deynze, Dinant, Gand, Hasselt, Iseghem, Jalhay, Jodoigne, Liège, Malines, Menin, Molenbeek-Saint-Jean, Mons, Nivelles, Ostende, Saint-Nicolas-Waes, Zottegem, Termonde, Tourhout, Tirlemont, Tournai, Vervier, Visé, Ypres...

Ces sociétés avaient leur drapeau, leurs insignes, leurs diplômes et brevets etc...

Le 12 août 1857, l'Empereur Napoléon III créait la Médaille de Sainte-Hélène pour tous les militaires français et étrangers des armées de terre et de mer qui avaient combattu sous les drapeaux français de 1792 à 1815.

Elle fut distribuée à travers toute l'Europe et, en Belgique, plus de 14.000 Belges la reçurent.

*PF; RM.

Société Philanthropique des Débris de l'Ancienne Armée Impériale. (Paris).

Papier. [23].

Diplôme sur papier attribué par la Société Philanthropique des Débris de l'Ancienne Armée Impériale (reconstituée à Paris en 1853) à Joseph Poppé, ex-adjudant au 66° de ligne et président de l'Association des Anciens Frères d'Armes à Bruxelles. (1853).

 

Faire-part de décès de Jean-François t'Felt.

Carton imprimé, 27 cm X 25,4 cm. [31].

Faire-part de décès de l'ancien chasseur à cheval J.F. t'Felt, membre de l'Association Philanthropique Belge des Anciens Frères d'Armes de l'Empire Français établie à Gand. (1844).

Insigne de la Société "L'Aigle de France" à Gand.

46 mm X 36 mm. [252].

Aigle tenant dans ses serres deux bouches-à-feu croisées. Ruban rouge à deux raies noires.

Attribué au revers à J. Roussel cc.

 

Insigne de l'Association Belge de Secours Mutuels des Anciens Frères d'Armes de l'Empire Français.

Bronze argenté, ruban rouge. 40 mm X 33 mm. [253]. Branches de laurier, bouche-à-feu croisée sur une hache, lettre N, petit chapeau et mains enlacées.

La Couronne d'Argent des Frères d'Armes de Bruxelles

51 mm X 45 mm. [296].

N couronné entouré de palmes et de branches de laurier formant couronne. Ruban rouge.

Cet insigne semble avoir été remis comme récompense par une société de Bruxelles.

 

Cartes de visite de Latteur-de Blye.

Bristol. [233].

Deux cartes de visite de Latteur-de-Blye, ancien fourrier au 154° de ligne, chevalier de la Légion d'Honneur et président de la société des Frères d'Armes de Gand.

Cartes illustrées de l'aigle soutenant l'insigne de la Légion d'Honneur.

 

Carte de visite de C.H. Pilloy (1784-1853).

Bristol. [105].

Carte de visite, illustrée d'un cuirassier appuyé sur son cheval, de C.H. Pilloy, ancien adjudant sous-officier au 5° cuirassier et membre de la société de Gand.

 

Carte de visite de C.H. Pilloy (1784-1853).

Bristol. 92 mm X 58 mm. [463].

Carte de visite, illustrée d'une évocation du tableau représentant Rapp annonçant la victoire d’Austerlitz à l’Empereur, de C.H. Pilloy, ancien adjudant sous-officier au 5° cuirassier et membre de la société de Gand.

 

Faire-part de décès de la société de Gand.

Bristol. 21,5 cm X 18,3 cm. [462]

Non attribué.

La tombe de Sainte-Hélène, un portique gothique, des saules, un cuirassier et un fantassin.

L. Defferrez sc. Lith. de Vanderhaeghe-Maya.

 

Cartes de vœux des Anciens Frères d'Armes.

Ensemble de cartons-pocelaine de diverses sociétés:

-Bruges, sans date. [87].

-Bruges, 1848. [43].

-Bruges, 1846. [44].

-Bruges, 1849. [42].

-Mons (?), sans date. [45].

-Gand, 1848. [47].

-Gand, sans date. [62].

 

Carte de membre de la société de Gand.

[46].

Carte d'admission, non attribuée.

 

Le monument des Frères d'Armes de Mont-Saint-Amand.

[202].

Carte-porcelaine représentant le monument élevé à la mémoire des Frères d'Armes décédés. (Société de Gand).

Souvenirs de P. Steenweghen.

Pierre (Van) Steenwegen, ancien artilleur, était membre de l'Association Belge de Secours Mutuels des Anciens Frères d'Armes de l'Empire Français. (Bruxelles). [22].

a) Cadre contenant le brevet n° 5660 de la Médaille de Sainte-Hélène, une réduction dorée (33 mm) de cette médaille et un insigne de l'association de frères d'armes.

b) Brevet autorisant le port de la Médaille de Sainte-Hélène en Belgique. (11 décembre 1857).

c) Faire-part de décès de Pierre Van Steenwegen.


Médailles de Sainte-Hélène

Divers exemplaires du grand module (51 mm) officiel:

-une médaille en bronze dans sa boîte d'origine en carton estampé. [50-167].

-une médaille en bronze argenté. [166].

-une médaille en bronze doré. [165].

-une médaille en bronze avec ruban d'origine et attache de suspension-agrafe en argent. [451].

 

 

   

Réductions de la Médaille de Sainte-Hélène.

Divers exemplaires en réduction, poinçonnés à l'ancre, sauf exception:

-une réduction de 31 mm en bronze. [169], une autre partiellement dorée, argentée et laquée noir [445].

-une réduction de 31 mm en bronze avec ruban tissé aux couleurs de la Médaille de Sainte-Hélène et de l'Ordre de Léopold de Belgique.

-une réduction de 31 mm en bronze doré. [168-258].

-une réduction de 22 mm en bronze. [39].

-une réduction de 20 mm en bronze, non poinçonnée, avec légende complète au revers. [172].

-une réduction de 12 mm en bronze doré, à légende réduite au revers. [170].

-une réduction de 12 mm en bronze. [171].

 

Barrette de trois réductions.

[300].

Barrette de réductions composée de:

-une étoile de chevalier de la Légion d'Honneur, époque Restauration; argent, 24 mm.

-une Médaille de Sainte-Hélène en bronze vernis; 22 mm.

-une croix de chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Ferdinand d'Espagne, à couronne de laurier inversée, décernée pour la campagne d'Espagne de 1823; or, 24 mm.

        

Barrette de trois réductions.

[442]

Barrette de réductions composée de:

-une étoile de la Légion d'Honneur, argent 19mm; manque le centre du revers.

-une Médaille de Sainte-Hélène dorée, 16 mm.

-une croix d'officier de l'Ordre de Léopold de Belgique à titre militaire, en or; 21 mm.

L'ensemble cousu à un beau ruban tissé aux couleurs des trois décorations, avec rosettes pour la Légion d'Honneur et l'Ordre de Léopold.

 

Pastiche de la Médaille de Sainte-Hélène.

Etain. [35].

Médaille ronde en étain dessinée par Félicien Rops et dédiée aux membres de la Société de Numismatique de Belgique.

Avers: "Du dernier des chauvins, voilà tout ce qui reste."

Revers: "A ses compagnons de raclée, sa dernière parole, signé Cambronne."

 

Souvenirs de L.F. Froduere. [84].

Brevet n° 4692 et photo du titulaire, L.F. Froduere, de Caprycke, portant sa Médaille de Sainte-Hélène. (1864).

 

Remise de la Médaille de Sainte-Hélène à Marienbourg. [96].

Lettre datée du 3 janvier 1858 et relatant, sur un mode ironique, la distribution de la Médaille de Sainte-Hélène à Marienbourg.

 

Bouton d'uniforme des Médaillés de Sainte-Hélène. [199].

Bouton bombé, en étain, frappé de l'aigle et portant la légende: Médaillés de Sainte-Hélène. Drôme.

 

Souvenirs de C. Vermeulen. [235].

Cadre contenant le brevet n° 9105, une Médaille de Sainte-Hélène et la photo du titulaire, Constantin Vermeulen, d'Iseghem.

 

Brevet de Médaille de Sainte-Hélène.

Papier collé sur carton. [264].

Brevet n° 19973 attribué à Laurent Joseph Lequinze, de Chênée.

 

Brevet de Médaille de Sainte-Hélène.

Papier collé sur carton. [466].

Brevet n° 17.307 bis attribué à Guillaume Wedau, de Montigny sur Sambre.

 

Brevet de Médaille de Sainte-Hélène.

[149].

Brevet n° 45986 attribué à Antoine Guillard, militaire au 30° de ligne.